Les origines du Loto
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Une naissance qui remonte aux premiers âges du Monde
Le loto est un jeu de hasard dont les origines remontent à l’antiquité. Par principe, le tirage au sort, quelque soit le nom qu’on lui donne, loterie ou tombola, existe depuis la socialisation de l’homme. Rappelez-vous la courte-paille ! Mais les critiques et historiens s’accordent à dire que la première trace officielle de loto date de la Rome Antique et est associée à des fêtes civiques et païennes. Interdites à de nombreuses reprises par les religieux, elle refait régulièrement son apparition, et plus précisément à Gênes au XVIème siècle sous la forme d’un tirage au sort visant à élire les membres du Grand Conseil.
Une question de moralité et de finances
Importée au Canada, la pratique vise très tôt à collecter des fonds pour des projets publics et communautaires. Tour à tour interdites puis tolérées, les loteries et jeux assimilés ont suscité, surtout aux XIXème et XXème siècles, de vifs débats quant à leur dimension morale. Fraude, triche, avidité, violence… La loterie, comme tous les jeux d’argent, a souvent été considérée comme une occupation poussant aux vices et à la malversation. Les autorités religieuses la condamnent régulièrement, tout en recourant à des tombolas caritatives lorsqu’il s’agit de financer une paroisse, une école ou un nouvel édifice. À la fin du XIXème siècle, le Code criminel canadien finit d’ailleurs par interdire la plupart des loteries en raison des abus, jusqu’à ce que la question soit réexaminée au siècle suivant.
Un bienfait et un divertissement avant tout
En 1969, le gouvernement fédéral modifie le Code criminel pour permettre aux gouvernements d’organiser des loteries. Au début des années 1970, les provinces créent des sociétés d’État pour les gérer (par exemple Loto‑Québec, OLG en Ontario, ALC dans l’Atlantique, WCLC dans l’Ouest; la BCLC suivra en Colombie‑Britannique), puis fondent en 1976 la Société de la loterie interprovinciale afin d’offrir des jeux nationaux. Le Lotto 6/49 arrive en 1982 et le Lotto Max en 2009. Les loteries sont contrôlées et encadrées, notamment en matière de jeu responsable et de prévention des conduites à risque. Les grands gagnants bénéficient d’un accompagnement pratique, financier et parfois psychologique par les sociétés provinciales.
Alors qu’à ses débuts la loterie n’attirait pas encore les foules, elle connaît en l’espace de quelques années un succès fulgurant au Canada. Le record national pour un billet unique correspond au plafond actuel du Lotto Max, soit 70 millions de dollars canadiens, atteint à plusieurs reprises; le Lotto 6/49 a de son côté introduit un Gros Lot Or pouvant culminer à 68 millions de dollars. À l’international, certains jackpots américains dépassent aujourd’hui largement le milliard de dollars américains pour Powerball et Mega Millions.
Qu’attendez-vous pour vous lancer ?
